Une question de limites…

Jean-Marc est Directeur Commercial de l’antenne Française d’une multinationale. Il a pris son poste il y a peu, après avoir brillamment démontré son talent commercial en signant LE contrat de l’année. C’est logique, et mérité : l’entreprise se réorganise, le poste est créé, il est nommé !

Et en quelques semaines son stress augmente : l’équipe n’est pas parfaite, il y a des erreurs, des retards, les choses ne vont pas comme il veut, ça le stresse… ce qui stresse l’équipe… et petit à petit l’ambiance se tend. D’autant qu’il dort moins bien ! Alors la fatigue… vous devinez où tout cela peut amener.

Au cours de notre conversation, se pose assez rapidement la question des limites : Jean-Marc soupçonne qu’il se sent « trop » responsable. Il a tendance à vérifier systématiquement le travail de son équipe, à valider les étapes, à refaire ou à corriger. Voire à faire le travail à la place de certains de ses collaborateurs : il faut que ce soit bien fait !

Il est vrai qu’il est parfois tentant de refaire soi-même ce qu’on estime avoir été mal fait. Ou d’aider jusque dans le détail. Ce qui est vite dangereux pour… la charge de travail, la motivation des collaborateurs, leur créativité, leur implication…

Au delà des tendances personnelles de chacun, qui peuvent plus ou moins justifier un travail sur soi, il est utile de pouvoir se référer à un cadre formel qui fixe clairement les limites de chacun dans un rapport hiérarchique. Certains appellent celui que je vous propose le « Z-Management ». Il a pour moi l’avantage de formaliser quelque chose qui pour finir est surtout de bons sens !

Responsable

En bref, à chacun son rôle : le manager fixe l’objectif et donne les moyens, l’exécutant fait et estime ce dont il a besoin pour faire. Ce qui l’engage d’ailleurs sur le travail qui lui est confié… rassurant pour le manager !